L’INTRUS

Anne Guez a 40 ans.
Ex-comédienne, elle est aujourd’hui dactylo à domicile. Totalement indifférente à ce qui l’entoure, son seul lien avec la réalité sont les voix enregistrées qu’elle retranscrit sur sa  machine à écrire. Cloîtrée dans sa tour,  cette femme ne vit pas mais “fonctionne”.
Lorsque Gilles, brocanteur mêlé accidentellement à un vol, poursuivi, se réfugie dans son appartement et s’y installe de force, la confrontation de ces deux personnalités est inévitable.
Leurs mondes sont à l’opposé. Lui, c’est la jeunesse, la vie, le regard curieux sur les choses et les gens.
Elle l’intrigue et le touche. De cette femme mystérieuse, il éprouve le désir d’en savoir plus.  Elle résiste.
A force de charme, de fantaisie, de tendresse  et de provocation, arrivera-t-il à émouvoir la  femme-machine ?
De leur rencontre accidentelle qui se transforme  en face à face, entre elle qui tour à tour s’ouvre,  puis se reprend, et lui perturbe sa vie réglée et envahit son univers clos, est-il encore possible d’imaginer la naissance de relations harmonieuses ?

 

Avec : Richard Anconina et Marie Dubois

Presse:

L’Humanité Hebdo : Nous sommes devant deux êtres qui s’épient, se cherchent, se tendent des pièges et se laissent prendre, pour quelques instants seulement, au mirage d’une liaison ordinaire. Irène Jouannet a su capter ce langage de l’incommunicabilité avec une belle pudeur.

Télérama : L’intrus est un film personnel et attachant. Les deux comédiens sont étonnants de justesse, de sensibilité et de retenue.

Le Monde : Une première œuvre d’une telle originalité, c’est rare et précieux.

France Soir :  Les attitudes et le dialogue sont justes, les scènes s’enchainent bien et surtout les deux comédiens sont excellents.

Elle : Un film beau et poignant.

 

Durée : 90’

Année : 1984

Ecrit par : Irène Jouannet, Rachel Zelcer et Mia Lion

Réalisé par : Irène Jouannet

Avec la participation de : Centre National de la Cinématographie

2e image d'illustration