NIJINSKI, UNE ÂME EN EXIL

Le 8 avril 1950, à Londres, à l’âge de soixante ans, s’éteignait celui que le monde avait surnommé le dieu de la danse. Danseur et chorégraphe de génie, Vaslav Nijinski est reconnu aujourd’hui comme l’un des pères de la danse moderne occidentale.
L’Après-midi d’un faune, chorégraphie de Nijinski datant de 1912 est toujours inscrit au répertoire des plus grandes compagnies de danse du monde entier. Le Sacre du printemps, en 1913, dont la chorégraphie est aujourd’hui perdue, a inspiré quelques uns des créateurs les plus importants du XXème siècle : Maurice Béjart, Pina Bausch, Glenn Tetley, Mats Eks, pour ne citer que ceux-là, ont donné leur propre version de ce chef-d’oeuvre musical et chorégraphique.
C’est dire que l’héritage artistique laissé par Vaslav Nijinski ne cesse d’inspirer danseurs, chorégraphes et chercheurs.

– Que sait-on de l’homme derrière le mythe ?
– De ses relations avec Diaghilev, son amant, pygmalion, imprésario ?
– Des circonstances exactes de son mariage avec Romola de Pulzki, la future éditrice des Cahiers ?
– De ses tendances au mysticisme et de son mariage avec Dieu le 19 janvier 1919 ?
– Que sait-on de la moitié de sa vie passée d’asile en asile ?
Ce documentaire se propose de mettre en lumière le témoignage de ce que l’homme et l’artiste ont voulu laisser à l’humanité, une recherche de l’amour humain, spirituel et religieux, avant de faire naufrage dans la folie.

Presse:

Le Monde : Vaslav Nijinski, une âme en exil retrace avec une subtilité et une tenue impeccable ce destin exceptionnel.

Libération :  Vaslav Nijinski, une âme en exil est un portrait touchant du danseur et de son époque.

Le Parisien : Avec infiniment de délicatesse, Elisabeth Kapnist fait la lumière sur la souffrance de ce génie. Un documentaire indispensable.

La Vie : Le film réalisé par Elisabeth Kapnist est un témoignage sensible sur ce danseur et chorégraphe qui allait révolutionner son art.

Télé Temps : Ce que le documentaire a de particulièrement beau, d’unique et de boulversant, c’est qu’il fait parfois voir des photographies. On a tout perdu, aujourd’hui, de ce qui faisait l’art de Vaslav Nijinski. 

 

Durée : 52’

Année : 2000

Réalisé par : Elisabeth Kapnist et C. Dumais-Lvowski

Avec la participation de : Arte

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