EINSATZGRUPPEN, LES COMMANDOS DE LA MORT
1. Les fosses (1941-1942)
Juin 1941. L’Allemagne Nazie envahit l’URSS. Dans le sillage des armées allemandes qui progressent sans encombres jusqu’aux portes de la Russie, les commandos mobiles de tueries, les Einsatzgruppen, se partagent le territoire pour liquider les Juifs et les opposants politiques. En juillet, après les pogroms initiés par les nationalistes locaux, qui font plusieurs milliers de victimes, la décision du génocide est prise par Hitler. Les EZG organisent l’assassinat de masse des populations juives dans les territoires conquis, en ciblant désormais les femmes et les enfants. Les massacres se succèdent à un rythme effréné. Dans leur tâche, les EZG son assistés de supplétifs Baltes, ukrainiens, Belarusses, ou de prisonniers soviétiques qui, pour échapper à la mort, intègrent les unités de tueries. Après le « nettoyage » de la Biélorussie, de l’Ukraine du sud, et le terrible massacre de Kiev, ou 33 771 juifs sont assassinés en 2 jours dans le ravin de la grand-mère, le Babi Yar, Karl Jager, un officier nazi du EZG A, informe Berlin, au mois de décembre 1941, que les pays Baltes sont désormais « Judenfreï » ; libres de juifs.
2. Les bûchers (1942-1945)
L’année 1942 sera la plus meurtrière pour les Juifs de l’est. Méthodiquement, les communautés juives disparaissent les unes après les autres dans les territoires conquis. Alors que la destruction par gaz des Juifs d’Europe de l’ouest dans des camps de la mort est entérinée à Wansee le 20 juillet 42, la contre-attaque soviétique gagne du terrain après la bataille de Stalingrad. L’Allemagne nazie qui comprend qu’elle peut perdre la guerre, charge les Einsatzgruppen de superviser l’effacement des traces du génocide à l’est. C’est le début de l’opération 1005. Sur les sites des exécutions de masse, des esclaves juifs déterrent et brûlent les corps des victimes avant d’être eux-mêmes liquidés. Leur révolte a lieu partout jusqu’à la bataille de Berlin, qui sonne le glas du nazisme. Vient l’heure des comptes. Les procès soviétiques s’enchaînent à l’est pendant qu’à Nuremberg, on juge en 1947 quelques dirigeants des commandos de la mort nazis. Dans le contexte nouveau de la guerre froide, pour épargner à l’opinion allemande le sentiment d’iniquité, les condamnations à mort sont commuées en peines plus légères. Sur les 24 chefs des EZG jugés à Nuremberg, seuls 4 sont exécutés. La plupart des responsables de l’assassinat de près d’un million et demi de juifs retrouveront leur liberté dans les années 50.
/ générique
Un film écrit et réalisé par Michaël Prazan
Produit par Michel Rotman
Documentation Kristine Sniedze
Avec la participation de France Télévision, Planète, RTBF, SRC Radio Canada, TSR, et TV5 monde et le soutien duCNC, de la Procirep-Angoa, et du programme Media
Avec le soutien de la région Ile de France et de la Fondation pour la mémoire de la shoah.
© Kuiv Productions 2009
/ presse
:: Jonathan Littell vient de trouver son alter ego dans le domaine du cinéma : il s’appelle Michaël Prazan, et vient de faire le plus grand documentaire qu’il y ait jamais eu sur l’extermination des juifs pendant la deuxième guerre mondiale, par les allemands, sur le front de l’Est. Transfuge, Mars 2009.
:: Un traitement audiovisuel qui concilie avec un rare bonheur souci analytique et exigences cinématographiques, à la manière de ces chefs d’œuvres dressés contre l’oubli que sont Shoah de Claude Lanzmann, ou S21, la machine de mort Khmère rouge, de Rithy Panh. Télérama , Avril 2009.
1919-1939, LA DROLE DE PAIX
En novembre 1918, la Grande Guerre laisse derrière elle une Europe épuisée, ravagée, exsangue, mais qui se berce de l’espérance magnifique qu’il ne pourra plus en surgir d’autre : il doit s’agir de la « Der des Der ».
Il ne faudra hélas que deux décennies pour que survienne un nouveau drame, plus épouvantable encore, dans lequel les rêves des pacifistes seront piétinés et pour qu’une nouvelle génération soit jetée dans la tourmente.
De l’armistice de 1918 à la déclaration de guerre de 1939, nous plongeons dans une époque faite d’espoir et de douleur : le traité de Versailles, le pacte Briand-Kellogg, les années folles, le Krach de 1929, la montée au pouvoir de Mussolini, Staline, Hitler, Franco, les persécutions antisémites, les guerres d’Ethiopie, de Mandchourie et d’Espagne, l’Anschluss, les accords de Munich… 20 années intenses qui déboucheront sur l’horreur…
/ générique
Réalisé par David Korn Brzoza
Écrit par Jean Noel Jeanneney et David Korn Brzoza
Produit par Michel Rotman
Une coproduction Kuiv et France Télévision, avec la participation de Planète et de TV5 Monde,
et le soutien du CNC.
© France Télévision/Kuiv Productions 2009
/ presse
:: Même si sa forme est classique (un montage composé exclusivement d’images d’archives), ce documentaire, grâce à un commentaire dit tambour battant par l’acteur Philippe Torreton, réussit à faire de cette grande Histoire, dont on connaît tous l’issue, un vertigineux suspense diplomatique. Télérama
LE DERNIER COMBAT D’ARIEL SHARON
Le 6 février 2001, après 30 ans de luttes politiques, Ariel Sharon, le Sabra, l’homme de toutes les guerres d’Israël est élu Premier ministre. Le « faucon » qui a créé le Likoud, après sa gestion musclée de l’Intifada al Aqsa, après un bras de fer avec Yasser Arafat, devient, en 2005, le fossoyeur des implantations de Gaza, le centriste qui crée Kadima.
Ariel Sharon a toujours polarisé les sentiments les plus forts d’admiration ou de haine des acteurs du conflit israélo-arabe. Qui était réellement Sharon ? Le « boucher » de Sabra et Chatila ? Le héros de la guerre du Kippour ? Un idéologue ou un pragmatique ?
Par une chronologie qui couvre son mandat de Premier ministre jusqu’à l’accident cérébral du 4 janvier 2006, se dessine, par des flash back qui éclairent l’homme autant que le politique et les décisions parfois déconcertantes qu’il prend en tant que chef d’Etat, un personnage inattendu.
A travers des archives inédites, des témoignages rares, parcourant les épisodes fondateurs de sa vie, Le dernier combat d’Ariel Sharon nous dévoile les ombres et les lumières, les blessures et les passions secrètes de cet homme dont la vie se confond avec un demi-siècle d’histoire d’Israël.
/ générique
Un film écrit et réalisé par Michael Prazan
D’après l’ouvrage « Ariel Sharon » écrit par Luc Rosenzweig, paru aux éditions Perrin, adapté par Philippe Barbenès
Produit par Michel Rotman
En coproduction avec ARTE France
Montage Christian Girier
Documentaliste France Valérie Combard
Documentaliste Israël Liora Schertman
Avec la participation de La Télévision Suisse Romande(TSR)& du CNC
Avec le soutien de la de la Procirep- Société des Producteurs et de l’ANGOA-AGICOA, de Media développement – Programme de la Communauté Européenne
© ARTE France-Kuiv Productions – 2008
ENFANTS DE SOLIDARITÉ
Août 2005. La Pologne fête les 25 ans de Solidarnosc(Solidarité). Klementyna a le même âge que ce mouvement qui changea l’histoire de son pays. En 1980, elle a inspiré « À ma fille » ; hymne de ceux qui luttaient alors contre le régime communiste. Tout comme Kasia, Lukasz et Artur – d’autres « enfants de Solidarnosc » – Klementyna vit dans une Pologne enfin démocratique. Héritiers du combat difficile mené hier par leurs parents, ces jeunes Polonais s’interrogent aujourd’hui sur le passé de leur pays et sur son avenir…
Ils n’ont que très peu de souvenirs du Communisme et des combats livrés contre ce système. Ils ont grandi dans un pays qui n’a plus grand chose à voir avec ce qu’il était au moment de leur naissance. Que connaissent-ils du passé? De quoi se composent leurs mémoires personnelle et collective ? De quelle manière sont-ils, consciemment ou non, marqués par les luttes menées hier en leur nom par leurs parents?
Jouissant d’une liberté à laquelle celles de leurs parents et grands-parents ne pouvaient que rêver, cette génération se heurte de plein fouet aux problèmes issus des transformations que l’économie polonaise connait depuis 15 ans (chômage, individualisme, compétition professionnelle acharnée, endettement à vie…). Mal à l’aise dans son propre pays, elle émigre donc en masse. Depuis l’entrée de la Pologne dans l’Union Européenne, plus d’un million de jeunes Polonais seraient ainsi partis travailler en Angleterre et en Irlande…
Reviendront-ils ?
Venant chacun d‘un milieu différent, Klementyna, Kasia, Artur et Lukasz éprouvent comme la majorité de leurs jeunes concitoyens, un profond sentiment d’amertume vis-à-vis de leur pays. L’estime et la fierté qu’ils ressentent à l’égard du courage de leurs parents semblent en effet altérés par la déception d‘une promesse non-tenue. La Pologne contemporaine correspond-t-elle en effet aux espoirs et aux idéaux du projet de société que façonnaient au début des années 80 les ouvriers et les intellectuels fondateurs de Solidarnosc ?
/ presse
:: Le cinéaste montre de manière subtile le poids et la douleur de ces histoires d’hier dans leur vie d’aujourd’hui. Rzeczpospolita
:: Dans un règlement de compte personnel avec l’histoire, le réalisateur tente de comprendre cette génération, ainsi que les déceptions entraînées par les transformations et le passage à l’économie de marché. Ce film constitue une voix pertinente au sein du débat consacré à l’héritage de notre passé. Zycie Warszawy
:: Rafael Lewandowski a entrepris de dresser le portrait des enfants de Solidarnosc (…) ; son film est bien pensé, courageux, sincère et frais. Fluid
:: De ces confidences, de ces conversations servies par une réalisation soignée (…) le film revisite la grande histoire et dresse le portrait d’une génération inquiète dans une société fondée sur la compétition et l’individualisme. Télérama
:: Ce documentaire apporte un témoignage passionnant sur le regard que portent les enfants d’anciens grévistes … Télécinéobs
En savoir plus sur le sujet
[ L’histoire du mouvement en vidéo ]
[ La Pologne et l’Europe ]
[ Lech Walesa ]
/ générique
Un film de Rafaël Lewandowski
Produit par Mark Edwards
Avec la participation de Planète / LCP / RTBF / TVP1
© Kuiv Productions / Kalejdoskop (Pologne) 2006
BLACK TAXIS
Brendan , Gerald et Tom sont d’anciens volontaires de l’Armée Républicaine Irlandaise. Pour eux, et pour tous les républicains irlandais, le temps de la lutte armée est désormais révolu.
– Mais comment vivre en paix après trente années de guerre et de vie sacrifiée ?
– Comment reconstruire sa vie alors qu’au regard de la société, on demeure un criminel ?
– Et comment accepter que la paix ne ressemble pas à la victoire ?
Ils sont aujourd’hui chauffeurs de « Black Taxi »
dans les ghettos républicains de Belfast.
Les Black Taxis sont l’un des symboles les plus forts de la résistance. Ils ont été créés au début de la guerre, quand le gouvernement britannique a décidé de suspendre le service de bus qui desservait ces quartiers.
A Belfast, les bus étaient conduits par des protestants, qui refusaient d’aller risquer leur vie dans ces zones républicaines. Les habitants se sont donc organisés, ils ont acheté de vieux taxis pour en faire leur transport en commun.
Ces taxis collectifs demeurent aujourd’hui encore, leur transport privilégié, 7J/7, du matin au soir, sillonnant un même parcours.
Conduire un Black Taxi est l’un des rares emplois possibles pour les anciens prisonniers. D’ailleurs,
ce système communautaire de transport a été créé aussi dans le but de leur donner du travail.
Ces trajets représentent l’enfermement et l’absence d’horizon de toute une génération qui a passé la première moitié de sa vie en guerre, au combat ou en prison.
Ce film montre la solitude, la solitude d’un lendemain de guerre et de l’histoire qui passe et qui laisse les hommes seuls, avec leurs souvenirs.
/ presse
:: C’est un beau projet de film bien « anglé ». Télérama
:: Des témoignages forts. Pèlerin
/ générique
Un film d’Elisabeth Jonniaux
Produit par Marie Hélène Ranc
Avec la participation de LCP AN – Isabella Pisani
© Kuiv productions 2005
KOSOVO : MISSION INACHEVEE
L’Organisation des Nations Unies a décidé de remettre l’histoire en marche dans les Balkans, en ouvrant des négociations sur le futur statut du Kosovo. 2007 sera-t-elle l’année de l’indépendance du Kosovo ?
Après avoir retracé une rapide chronologie de la guerre des Balkans, la réalisatrice décrit l’évolution de la situation et des états d’esprit au Kosovo durant ces dernières années. Pour tous les Kosovars, le constat est le même : la communauté internationale n’a pas su oeuvrer au développement du pays pour l’aider à transiter vers l’indépendance.
Les témoignages sont éloquents : rien, ou pas grand-chose, ne fonctionne, les coupures d’électricité sont quotidiennes et empêchent toute activité sérieuse, l’industrie est sinistrée, aucun investissement n’a été réalisé depuis la fin de la guerre, le chômage atteint 60 % de la population. Echec ou stratégie ? A travers la parole croisée des responsables politiques locaux et internationaux, on découvre que jusqu’à récemment, la véritable mission de l’ONU était une holding operation, c’est-à-dire la mise entre parenthèses de l’émancipation de la province.
En savoir plus sur le sujet
[ Le portail francophone des Balkans ]
[ L’ONU et le Kosovo ]
/ presse
:: … clair et précis… Le Monde
:: Plus qu’un cours affuté de géopolitique…
ce documentaire, intelligemment didactique, questionne l’impuissance de l’Europe et de l’ONU, tétanisés devant la revendication d’indépendance des Kosovars albanais Télérama
:: Enfin un documentaire clair sur la valse diplomatique présidant à la question de l’indépendance du Kosovo. Elisabeth Jonniaux filme, façon Ken Loach, un peuple laminé moralement, ficelé politiquement, ruiné économiquement. Elle montre avec une tranquille acuité comment la raison des États l’emporte sur le bien des Kosovars, en majorité albanais. Tele Cine Obs
:: Excellent documentaire Les Inrockuptibles
:: Un documentaire de géopolitique dense et passionnant Famille Chrétienne
/ générique
Ecrit et Réalisé par Elisabeth Jonniaux
Produit par Marie Hélène Ranc
Montage Laure-Alice Hervé
Image Benoît Chamaillard (AFC)
En coproduction avec Arte France et Public Sénat
Avec la participation de la TSR, RTBF, SRC Radio Canada, LRT Lituanie
© Kuiv/Arte France/Public Sénat 2006
LES SURVIVANTS
CE SONT DES SURVIVANTS
60 ans après, les mots issus d’une mémoire intacte, étonnamment précise, racontent ce que furent pour eux, du printemps 1944 au printemps 1945, les derniers mois des camps dans cette période d’agonie du IIIe Reich.
Leurs récits retracent la fin effroyable de la guerre pendant laquelle la machine concentrationnaire continue de broyer des milliers d’individus.
Le film relate la dernière année : l’extermination des juifs hongrois et des tsiganes à Birkenau, l’évacuation en janvier par les nazis des camps de Pologne, les marches de la mort, l’attente de la fin dans les camps surchargés, le chaos apocalyptique des dernières semaines d’avril, l’arrivée des premiers soldats alliés, la libération sans joie qui n’est pas encore la liberté, le voyage de retour, l’accueil à l’hôtel Lutétia, la redécouverte du monde des vivants, et enfin les retrouvailles avec la famille… Quand elle a survécu.
Ces paroles disent l’indicible, la souffrance extrême : l’ami abattu lors d’une marche, la mère qui meurt dans ses bras, la lutte impitoyable pour la survie dans la jungle des camps, la liquidation sauvage des kapos, le copain qui se laisse mourir, à bout de souffle, à bout d’espérance, la joie et la douleur mêlées des retrouvailles.
Ils racontent encore, les revenants du printemps 1945, la difficulté de parler au retour et, encore plus, le refus des autres d’entendre. Les survivants n’étaient que quelques milliers, et leurs voix se sont fondues dans la longue complainte des malheurs de l’après-guerre.
SOIXANTE ANS PLUS TARD…
ILS PARLENT.
– Prix « Le Monde » au SunnySide of the Doc
– Laurier d’Honneur du Club Audiovisuel de Paris
/ presse
:: Une fois de plus, Patrick Rotman réussit à poser un regard neuf sur une page d’histoire supposée connue.
Le Monde
:: Téléspectateurs ne passez pas à côté des Survivants ! Le Parisien
:: Rotman nous a habitués à des documentaires exceptionnels. Pédagogique, précis et poignant,
Les Survivants ne déroge pas à la règle. Télérama
:: Un documentaire remarquable ! Le Figaro
:: Découpé en chapitres foisonnants, remarquablement illustré et nourri de ces mêmes témoignages qui parviennent à dire l’indicible, pour un remarquable travail de mémoire. L’Obs Télé
:: Un temps fort du premier semestre. Film Français
/ générique
Un film écrit et réalisé par Patrick Rotman
Produit par Michel Rotman et Marie Hélène Ranc
Montage David Korn Brzoza
Image Georges de Genevray
Son Laurent Schwartz
Texte dit par Florence Pernel
Musique originale Richard Bois
Avec la participation de France 3, France 5, TV5, Planète, TSR et de la RTBF.
© Kuiv Productions 2005
LES SURVIVANTS – MUSIQUES ET PAROLES
Bande originale du film de Patrick Rotman
« Les Survivants », composée par Richard Bois
Avec le soutien de la Sacem
Une production Ruwenzori
Distribution Fnac et sur internet www.richardbois.com
Produit par Marie Hélène Ranc
Richard Bois a regroupé, thématiquement, les interventions musicales avec des sons du film et des extraits d’interviews, ce qui semblait une évidence pour un film centré sur la parole.
« Les survivants, musiques et paroles » contient aussi des morceaux qui ne sont pas dans le film mais qui ont été composés à partir des mêmes thèmes, joués avec les mêmes musiciens, dans la même logique.
Richard Bois s’est consacré depuis dix ans à allier la réalisation de documentaires à la composition musicale originale pour les films sur lesquels il a travaillé :
– George Orwell, (montage et musique)
– Le Prix de l’Espoir, (montage et musique)
– Chasseurs de Tempêtes (montage et musique)
– La dernière Digue (réalisation et musique)
– Les Miroirs du Tour (montage et musique)
– Vaslav Nijinski (musique)
– Arthur Schnitzler (musique et montage son)
– L’Ennemi Intime (montage et musique)
– M’aime pas Mal (réalisation et musique)
En matière de composition de musique de films, Richard Bois est en perpétuelle recherche de formations et de genres musicaux nouveaux qui donnent tout leur sens à l’image, du piano solo au grand l’orchestre en passant par le quatuor à cordes et le travail sur la voix.
Très initié au travail musical sur des sujets historiques et politiques, il intègre ses choix en référence ou en rupture avec une période et un genre musical, parfois en associant à ses compositions originales des propositions de musiques existantes qui se répondent et soient complémentaires les unes des autres dans l’atmosphère musicale d’un film.
Cette nouvelle partition pour « Les Survivants », est la première bande originale de documentaire commercialisée en France. Le CD a été pressé en 20 000 copies.
Sur le sujet le plus dur qui soit, une musique qui a demandé six mois de préparation, pour une écriture oscillant entre musique contemporaine et jazz, dans un minimalisme nécessaire. Sur les vingt mille albums, quinze mille ont été vendus avec le livre éponyme de Patrick Rotman.
HISTOIRES DE GAUCHE
Aujourd’hui la social-démocratie est un modèle à la croisée des chemins, avec la chute des candidats socialistes tant aux élections présidentielles qu’aux élections législatives en France en 2002.
Il y a quatre ans, avec la victoire du S.P.D. en Allemagne, venant après le succès de la gauche plurielle en France et des travaillistes en Grande-Bretagne en 1997, les sociaux démocrates participaient à onze des quinze gouvernements
de l’union européenne.
En 2004, ils ne sont plus présents que dans quatre pays : la Grande-Bretagne, la Grèce, la Suède, l’Allemagne. Une déconfiture qui s’accompagne d’une poussée générale des mouvements populistes, voire de l’extrême droite.
Le film entend retracer en images d’archives et en témoignages l’histoire de cette social-démocratie en Europe depuis le congrès de Tours jusqu’à nos jours. Une histoire qui a connu son lot de faillites successives face aux grands évènements du 20ème siècle avant de se reconstruire jusqu’à apparaître comme le modèle dominant du paysage politique européen à la fin des années quatre vingt dix.
Proposé en deux épisodes de 52 minutes, le film traite sur le mode du thématique et du chronologique à la fois l’aventure intellectuelle et politique du socialisme démocratique au 20ème siècle et des questions auxquelles ce modèle est confronté à l’aube du 21ème siècle.
La grande question de fond qui se pose est la suivante :
Si la social démocratie a gagné intellectuellement après la fin du communisme, n’y a-t-elle pas perdu son identité et sa capacité à exister comme programme de réforme ?
/ presse
:: Sans jamais être ennuyeuse grâce aux multiples témoignages français et internationaux et, pour «donner écho à son idée », l’intervention de la fiction dans son document, Virginie Linhart brosse un tableau très pertinent de l’état de la gauche. Le figaro
:: Avec quelques mois de recul, le documentaire de Virginie Linhart raconte ces Histoires de gauche. On les regarde avec gourmandise et effarement, tant l’abîme va grandissant entre la gauche et ses gouvernants. Libération
:: On ne s’ennuie pas un seul instant. Les images d’archives sont nombreuses et de qualité. Le Monde Radio Télévision
:: Ponctué d’extraits des discours fondateurs et d’interviews de caciques socialistes, l’éclairage offert par ce documentaire est extrêmement utile, car il replace le débat de la droite-gauche, dans son contexte historique.bFrance Soir
:: Un documentaire passionnant sur l’histoire de la gauche en Europe, depuis les grandes batailles ouvrières de la révolution industrielle jusqu’à la cinglante défaite de Lionel Jospin. TéléCinéObs
:: Une analyse et des témoignages d’une remarquable clarté. Téléloisirs
:: Ce premier volet, rappel historique prenant, met en évidence les limites des politiques confrontés au poids de l’économie. Une réflexion passionnante et essentielle sur l’avenir idéologique de la gauche. Télépoche
:: Un passionnant document, presque un défi. Il pose les bonnes questions aux tenants de la gauche et foisonne d’archives. Remarquable, le dernier volet pousse encore plus loin le questionnement sur l’avenir de la gauche européenne. Télé 7 jours
:: Instructif et précis. Télé2semaines
/ générique
Un film écrit et réalisé par Virginie Linhart
Produit par Michel Rotman et Marie Hélène Ranc
Montage Laure-Alice Hervé
Image Christophe Michelet et Florian Bouchet
Son Jean-Pierre Fougères
Avec la participation de TV5 Monde
© ARTE France – KUIV Productions – 2004
JAPON: LES ANNÉES ROUGES
Le 18 mars 2000, quatre membres de l’organisation terroriste NIHON SEKI GUN (l’Armée Rouge Japonaise) étaient rapatriés depuis le Liban pour être jugés au Japon, après 28 ans de clandestinité.
Chacun d’entre eux, à des degrés divers, a participé ou collaboré à des attentats en Israël, en Europe ou en Asie.
Quelques mois plus tard, Fusako Shigenobu, surnomée la reine rouge dans les camps palestiniens de la vallée de la Békaa libanaise était à son tour arrêtée, après avoir dirigé l’organisation terroriste japonaise pendant 30 ans.
– Qui sont-ils ?
– Qu’est-ce que le SEKI GUN, la plus mystérieuse organisation terroriste d’extrême gauche des années 70-80 ?
Pour le comprendre, il faut retourner plus de trente ans en arrière, reprendre l’écheveau d’une épopée complexe et sanglante, qui débuta par le GAKUSEI UNDO (le mouvement étudiant) de la fin des années 60.
Fusako Shigenobu a été condamnée en septembre 2005 à la prison à perpétuité après un procès qui aura duré prés de 4 ans.
Du même réalisateur :
[ Qui a tué Pierre Goldman? ]
[ S.K. – Serial Killer ]
/ presse
:: Rendant parfaitement compte de l’illusion lyrique propre à cette époque grâce aux archives visuelles et sonores, exploitant à merveille certains témoins, soulevant des lièvres pittoresques, Michaël Prazan ouvre des abîmes sous nos rétines. Télérama
:: Ce document exceptionnel de Michaël Prazan sur un moment d’histoire refoulé du Japon renvoie une image très forte et symbolique du mouvement contestataire dans le siècle, ses élans, sesdéchéances.
Famille Chrétienne
:: Un document passionnant sur une période méconnue de l’histoire nippone. Malgré la complexité des faits, il est d’une grande clarté. Téléloisirs
/ générique
Un film écrit et réalisé par Michaël Prazan
Produit par Michel Rotman et Marie Hélène Ranc
Montage Véronique Lagoarde-Segot
Avec la participation de Arte France
© Kuiv Productions 2002